Dans une récente interview accordée à Kristen Welker pour l’émission “Meet the Press”, le président élu Donald Trump a exprimé son intention de prendre des mesures exécutives concernant le 14e amendement de la Constitution américaine. Cet amendement garantit le droit à la citoyenneté américaine pour tout enfant né sur le sol américain, indépendamment du statut migratoire de ses parents.
Trump a déclaré qu’il envisageait de renverser cette disposition par décret exécutif dès son entrée en fonction. Selon lui, les États-Unis sont le seul pays à accorder automatiquement la citoyenneté de cette manière, qualifiant cette pratique de “ridicule”. Il a également affirmé que le processus pour devenir citoyen américain est trop facile et qu’il est temps d’y mettre fin.
Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions et débats, tant sur le plan juridique que politique. Le 14e amendement, adopté en 1868, est considéré comme un pilier des droits civiques aux États-Unis. Toute tentative de le modifier ou de le contourner pourrait entraîner des défis juridiques significatifs et nécessiterait probablement une révision constitutionnelle.
Les propos de Trump soulèvent des questions importantes sur l’immigration et la citoyenneté aux États-Unis, des sujets qui continuent de diviser l’opinion publique et de dominer le débat politique national. Alors que Trump se prépare à entrer en fonction, il reste à voir comment ces intentions se traduiront en actions concrètes et quelles seront les implications pour les millions de personnes concernées par ces changements potentiels.